mardi 29 juillet 2008

Conversation inutile

Je crois que nous avons atteint le fond du baril...vraiment...

Voici un aperçu d'une conversation entre moi et Veronica...sur hotmail!

Veronica : "Ostie de conne?"

Betty : "J'ai faim criss"

Veronica : "Mange!"

Veronica : "Mangeons!
Je pense que nous venons d'atteindre le plus pathétique des pathétiques en s'écrivant par HOTMAIL.
Nous sommes LOOSERS."

Betty : "C'est toé qui a commencé!"

Veronica : "Pas mieux toé, tu me réponds."

Betty : "Ah ta yeule, j'haïs ça quand t'as raison."

Veronica : "Je sais, je sais...je vais faire du riz avec le poulet, ça te va, esti de conne?"

Betty : "Bin oui criss, t'as besoin d'aide, sti d'imbécile?"

Veronica : "NON criss. Mais. Euh...je mets 1 truc de riz pour 1.5 d'eau?"


Édifiant n'est-ce pas? Et tout ça, alors que nous n'étions séparées que par un mur entre la chambre et le salon...Sti qu'on s'aime pareil!! Je t'aime, sti de conne!

Betty.

samedi 26 juillet 2008

H-A-I-N-E

On ne va pas se cacher mon principal défaut de fabrication; je suis une frustrée de la vie. Un sale caractère en plus. Impulsive, je dis ce que j'ai à dire quand j'en ressens le besoin. Méchante ? Non. Directe et franche ? Oui. Je suis tout de même capable de peser mes mots avant de sortir le méchant de la non-méchante que je suis.

Je tourne un peu autour du pot là. Dans la vie, il existe des situations qui font en sorte qu'on n'aime pas certaines personnes. Ça fait part entière de la vie, on ne peut pas s'entendre avec toute la planète. Par contre, on peut garder un minimum de respect pour autrui quand même. Mais...il y a une personne pour qui je ne suis pas capable de savoir-vivre, pour qui les dents se serrent naturellement...

Quand on travaille dans un monde majoritairement de filles et que nous sommes tout de même capable de vivre dans un bel ambiance, c'est agréable. Par contre, il y a CETTE personne. Cette vache sale. (Encore là, je dois m'excuser à chaque vache, c'est pas gentil de les rabaisser de la sorte). Une conne de la pire espèce, une fille MÉCHANTE. Et c'est là que mon caractère entre en jeu. Elle est tellement hypocrite et ce trait de personnalité, je ne suis pas capable de dealer avec, mais pas du tout. Quand on pense quelque chose, pourquoi ne pas le dire directement à la personne concernée au lieu de tourner autour de la mesquinerie.

Cette semaine, je lui ai clairement fait comprendre que je ne l'aimais pas et que c'était bien la seule chose que nous avions en commun, ne pas s'aimer. Elle liche tout le monde, elle fait comme si elle était une gentille personne et aussitôt que la personne tourne le dos, elle lui pitche un de ses nombreux couteaux. Cette semaine, une personne entre le bureau. Elle lui dit : "Oh wow, c'est beau ce que tu portes" La personne en question se retourne et s'en va et la connasse en question éclate de rire en disant "Mon dieu que c'est atroce ce qu'elle porte" SALE CONNE. Mais personne ne le voit!!! Tout le monde entre dans son jeu et pense qu'elle est maltraitée par celles qui se rendent compte à quel jeu elle joue.

On fait quoi avec ça ? Ignorer ? J'ai essayé, mais quand les insultes me visent personnellement, je ne peux pas faire outre que de l'haïr encore plus. Bordel, la haine, ça prend de l'énergie en tabarnak. J'en apprends tous les jours sur elle, il y a toujours 10 millions d'insultes sur tout le monde, mais MADAME est LA MEILLEURE. Elle sait tout, elle connait tout...

Ah, fallait que ça sorte j'en ai bien l'impression.
1. SPM ? Non, c'est plus fort que ça.
2. Retour au travail après 3 semaines de vacances ? Hum...peut-être un mélange du #1 et du #2 ?

Sur ce, euh...bonne journée!!!

V.

lundi 21 juillet 2008

Ohh que mea culpa...

Ahem...ici Betty...

*rougit*


*tousse pour cacher sa gêne*

...toute repentante, prosternée à vos pieds...en espérant que nous aurons toujours quelques lecteurs après cet interminable silence...

Non...non...je n'essaierai pas de vous emberlificoter dans des histoires incroyables en vous disant que nous étions parties chasser le tigre blanc de la jungle amazonienne...ou bien que nous étions enterrées sous le travail et les dossiers...ou bien que nous étions dans un tourbillon incessant de "date" avec des mecs aux fesses dures comme l'acier...ehh non...je n'essaierai même pas...

Il n'y a pas de bonnes raisons à ce silence de blog...juste un manque d'inspiration...des vacances plutôt relax finalement, du soleil à plein, de la musique, quelques sorties bref...rien pour me rapprocher de mon écran...

MAIS...car oh oui, il y'a un mais...j'ai quand même pris quelques notes pendant ce silence, des petites tranches de vies, cocasses ou pas, et je vous en fait part tout juste maintenant :

Pendant mon silence de blog...

-j'ai eu mal...très mal, lorsque j'ai solidement pèté le petit os de ma cheville, vous savez, le petit saillant tout mignon et tout rond, sur le coin pointu de la porte du frigo (ehh oui, j'ai un don pour les accidents stupides!)

-croisé un grand homme mystérieux au Dollo...(teint pâle, raie au milieu de la tête, elle-même enduite d'un trop-plein de gel)...je l'ai suivi indirectement...juste pour voir...et il a ramassé subrepticement une ... paire de bas nylon... (what the FUCK?!)

-sué à grosses gouttes, étendue de tout mon long dans le Parc Lafontaine, à regarder un gars cracher par terre (et à me demander si j'étais pas couchée dans quelque chose de semblable ou de pire), à regarder les chiens se rafraîchir dans l'eau brune et à tenter de faire brunir ma peau de blonde (chose impensable...pfffffff)

-été encourager la grosse machine de Six Flags...et payé 12$ pour une poutine et un souvlaki...même pas mangeables...

-été vulgaire envers une vieille grebiche de 167 ans qui me faisait des fuck you de la fenêtre de sa voiture...(non mais, c'est jusqu'à quel âge qu'on a le droit d'avoir un permis de conduire...bordel...)

-flushé un gars trop gentil en essayant de lui garder un maximum de confiance en lui (c'était quand même un bon jack!), en lui servant l'habituelle : "c'est pas toi, c'est moi"...(sti que c'est poche se faire dire ça...je sais, lancez-moi des tomates mesdames et messieurs!)

-me suis questionnée sur moi-même...pourquoi j'aime juste les rebelles...les salauds, les bads boys et les crottés (ok, juste en apparence, j'aime ça un gars qui sent bon!) et j'en suis toujours à la même réflexion...des pistes, quelqu'un?

B.

dimanche 6 juillet 2008

Euh...

Je ne sais pas si la faute revient à la chaleur ou bien tout simplement au beau temps ou encore, aux vacances, mais j'ai crissement rien d'intéressant à raconter (ou encore à moi-même qui n'est plus intéressante...NoooooooNNNNNNNNNNN, pitié). Je cherche, je cherche et tout ce que je peux dire, c'est VIVE L'ÉTÉ !!!

C'est une période de renouveau pour moi. Je trippe à fond la caisse. Je n'aurai peut-être pas le même discours quand je retournerai travailler dans 2 semaines, mais pour l'instant, je profite de chaque instant. D'ailleurs, faut que j'en profite un peu moins parce que je vais finir alcoolique rapidement. Ayoye, je vide les verres sans m'en rendre compte, c'est dangereux parce que le plancher danse plus rapidement dans ces cas-là et par le fait même...moi aussi.

On dirait que je suis tellement lâche quand je fais rien, que je suis plus fatiguée que si j'avais eu une activité stimulante dont les neurones devaient surchauffer. C'est à n'y rien comprendre.

Ah, mais je m'en moque d'être fatiguée, je peux bien me pogner le cul à 14 mains en me fouillant dans le nez (donc...13 mains) ; je suis EN VACANCES !!!

Bref...je reviendrai en force, je ne suis même pas frustrée présentement, signe que je suis réellement sur le neutre.

Enjoy it !
V.

mardi 1 juillet 2008

Abus de parenthèses

Voici un petit résumé rapide de mon début de vacances...

Alors, depuis les quelques derniers jours, j'ai...

-dansé sur une table dans un bar trop chic, et je me suis frottée sur un inconnu (complètement saoul lui aussi...bordel)

-perdu des bouts de ma soirée de vendredi passé (ça me revient en flash intermittents)

-joué à l'imbécile heureuse devant ma télévision et ses émissions plates de l'été (non mais, c'est tu assez insignifiant, Des kiwis et des hommes?)

-oublié d'enlever mon criss de cadran de marde et me suis fait réveillée par son biiiiiiiiip biiiiiiiiiip (en fait, j'ai pas oublié, je sais pas comment l'arrêter complètement, c'est un cadran super high-tech, cadeau de ma chère maman, alors dites-moi pas que je suis blonde, j'ai une bonne raison cette fois!)

-été cueillir des fraises dans un champs de fraises, en chantant Strawberry Fields Forever

-fait du barbecue à quelques reprises, et j'ai bien failli me brûler le toupet dans le processus (non mais, pas pour rien que c'est supposé être une job de gars, helllllllllp!)

-abusé des parenthèses dans le présent texte (et me voilà qui remets ça!)

-pogné un coup de soleil en habitante, le haut des bras blancs comme neige, et le dessus du nez qui est à veille de plumer (chic, chic, chic)

-cultivé un mignon bleu (en fait, il est rendu mauve-jaune-turquoise, et il est immense) sous mon genou droit (vestige de ma soirée de débauche de vendredi passé, je n'ai aucune idée de l'origine de ma blessure...inquiétant)

-fait un rêve de cul la nuit dernière (rien pour aider mes hormones en délire)

Voilà mon récit de début de vacances...si c'est prémonitoire du reste des vacances, attention, ça va fesser!

B.

samedi 28 juin 2008

S’attacher pour mieux se détacher

Je suis nulle comme ça. Je devrais suivre une thérapie, j’ai peut-être une maladie mentale assez grave, qui sait ? Je me demande si c’est incurable ou si j’ai de bonnes chance de survie. J’ai toujours été comme ça. Une fille agace. Une vraie de vrai là. La séduction, c’est comme une drogue, j’aime le fait de séduire, j’aime que les regards se posent sur moi, j’aime jouer à ce jeu là.
Le problème, l’esti de problème, mis à part moi, c’est le fait que je suis incapable d’attachement. Encore là, c’est relatif. Je suis la meilleure pour ce qui est de tomber sous le charme d’un homme impossible à avoir. On dirait que j’ai été mal programmée pour être en amour. J’ai le don de choisir des hommes pour qui cela ne peut être réciproque. J’imagine que je me protège comme ça.

Mais quand le tout est possible, je me referme, je prends mes jambes à mon cou et je suis la meilleure menteuse du monde pour éviter de revoir l’homme en question. Pourquoi ? Aucune idée sinon, j’essaierais de faire quelque chose pour changer. Ça doit être dans ma tête, dans mes trippes, je ne le sais pas. Si je pouvais me faire opérer pour m’enlever cette PEUR (parce que oui, je pense que j’ai la chienne profonde…), je le ferais tout de suite. Au pire, je me trompe non ? Au pire, j’ai gâché une soirée en tête à tête avec quelqu’un de plate ? Et s’il était intéressant ? Oh…ayoye, j’ai peur. C’est cave de même.

Le pire dans tout ça, c’est que j’ai des regrets…des fois je me dis…voyons V. , tu aurais pu faire un bout de chemin avec tel gars, mais non, je me ferme des portes et je pitche la clé dans le fond de la mer et ensuite, c’est comme si je ne savais pas nager, je ne peux plus la récupérer.
Sur ce, je vais aller suivre des cours de natation.

V.

jeudi 26 juin 2008

SPM...

SPM pour syndrôme perturbation mentale.

C'est grave dans mon cas, très grave. Une sorte de démon s'empare de mon âme (comme si j'étais dans une cuisine et que Gordon Ramsay de Hell's Kitchen était en moi), de mon corps et de ma patience (déjà qu'en temps normal, j'en ai pas vraiment). Chiante, impatiente, braillarde... Ma pauvre coloc de Betty qui va regretter ma présence lors de ces atroces semaines d'hormones dans le tapis.

Les petits problèmes du quotidien deviennent une montagne. Une simple petite critique peut me faire grimper dans les rideaux ou me faire mettre en boule dans un coin pour pleurer mon lot de souffrance. Je suis une incomprise. Je voudrais flamber les sous de mon compte en banque (et ce pour me sentir mieux) en allant magasiner, mais comme je suis en SPM, je suis moche et je dois peser 10 lbs de plus dans ma tête, je laisse tomber les dépenses. J'ai la libido qui me fait exploser les trippes et fantasmer sur tous les hommes ayant au moins 2 de mes 10 critères.

On dirait que tous les imbéciles se décident à sortir de leur trou au même moment, juste pour me tester, pour me faire suer, pour me faire CHIER :
La femme qui était tellement près de moi à l'épicerie qu'elle m'a foncé dans les chevilles avec son sale panier rempli de choléstérol. Le cave dans le métro dont l'haleine sentait le fond d'égoût. La BS avec son chandail de loup qui m'a envoyé la porte dans la face ce matin.
C'est spécial tout de même de savoir que je deviens encore plus désagréable à cause du taux d'hormones...fou n'est-ce pas ? C'est tout de même l'excuse par excellence quand on pète une solide coche par contre.

C'est quand la ménopause ?
V.