samedi 28 juin 2008

S’attacher pour mieux se détacher

Je suis nulle comme ça. Je devrais suivre une thérapie, j’ai peut-être une maladie mentale assez grave, qui sait ? Je me demande si c’est incurable ou si j’ai de bonnes chance de survie. J’ai toujours été comme ça. Une fille agace. Une vraie de vrai là. La séduction, c’est comme une drogue, j’aime le fait de séduire, j’aime que les regards se posent sur moi, j’aime jouer à ce jeu là.
Le problème, l’esti de problème, mis à part moi, c’est le fait que je suis incapable d’attachement. Encore là, c’est relatif. Je suis la meilleure pour ce qui est de tomber sous le charme d’un homme impossible à avoir. On dirait que j’ai été mal programmée pour être en amour. J’ai le don de choisir des hommes pour qui cela ne peut être réciproque. J’imagine que je me protège comme ça.

Mais quand le tout est possible, je me referme, je prends mes jambes à mon cou et je suis la meilleure menteuse du monde pour éviter de revoir l’homme en question. Pourquoi ? Aucune idée sinon, j’essaierais de faire quelque chose pour changer. Ça doit être dans ma tête, dans mes trippes, je ne le sais pas. Si je pouvais me faire opérer pour m’enlever cette PEUR (parce que oui, je pense que j’ai la chienne profonde…), je le ferais tout de suite. Au pire, je me trompe non ? Au pire, j’ai gâché une soirée en tête à tête avec quelqu’un de plate ? Et s’il était intéressant ? Oh…ayoye, j’ai peur. C’est cave de même.

Le pire dans tout ça, c’est que j’ai des regrets…des fois je me dis…voyons V. , tu aurais pu faire un bout de chemin avec tel gars, mais non, je me ferme des portes et je pitche la clé dans le fond de la mer et ensuite, c’est comme si je ne savais pas nager, je ne peux plus la récupérer.
Sur ce, je vais aller suivre des cours de natation.

V.

jeudi 26 juin 2008

SPM...

SPM pour syndrôme perturbation mentale.

C'est grave dans mon cas, très grave. Une sorte de démon s'empare de mon âme (comme si j'étais dans une cuisine et que Gordon Ramsay de Hell's Kitchen était en moi), de mon corps et de ma patience (déjà qu'en temps normal, j'en ai pas vraiment). Chiante, impatiente, braillarde... Ma pauvre coloc de Betty qui va regretter ma présence lors de ces atroces semaines d'hormones dans le tapis.

Les petits problèmes du quotidien deviennent une montagne. Une simple petite critique peut me faire grimper dans les rideaux ou me faire mettre en boule dans un coin pour pleurer mon lot de souffrance. Je suis une incomprise. Je voudrais flamber les sous de mon compte en banque (et ce pour me sentir mieux) en allant magasiner, mais comme je suis en SPM, je suis moche et je dois peser 10 lbs de plus dans ma tête, je laisse tomber les dépenses. J'ai la libido qui me fait exploser les trippes et fantasmer sur tous les hommes ayant au moins 2 de mes 10 critères.

On dirait que tous les imbéciles se décident à sortir de leur trou au même moment, juste pour me tester, pour me faire suer, pour me faire CHIER :
La femme qui était tellement près de moi à l'épicerie qu'elle m'a foncé dans les chevilles avec son sale panier rempli de choléstérol. Le cave dans le métro dont l'haleine sentait le fond d'égoût. La BS avec son chandail de loup qui m'a envoyé la porte dans la face ce matin.
C'est spécial tout de même de savoir que je deviens encore plus désagréable à cause du taux d'hormones...fou n'est-ce pas ? C'est tout de même l'excuse par excellence quand on pète une solide coche par contre.

C'est quand la ménopause ?
V.

mercredi 25 juin 2008

Un gros soupir de soulagement...

Ahhhh...plus qu'une petite journée de travail et je serai libérée pour les vacances...J'embrasserai toutes les emmerdeuses et les "trop-aimés" de mon milieu de travail, je les regarderai dans les yeux, leur souhaiterai de belles vacances, leur ferai des souhaits plus ou moins vrai pour la plupart d'entre eux, et je partirai la tête en paix et l'esprit tranquille, avec le sentiment du devoir accompli.

Travailler dans un milieu principalement composé majoritairement de femmes, c'est se taper toute la jalousie, les rumeurs, les bitcheries, le commérage de sacoches, les cliques, les pleurs de certaines, les culpabilités de l'autre...épuisant en calvaire...

Une chance qu'il y'a ma gang, superbe gang avec qui j'ai travaillé comme une démente, et avec qui j'ai appris des tas de choses...et que j'ai quand même hâte de retrouver pour retomber dans dix milles projets plus trippants les uns que les autres.

Mais pour l'instant, je planifie de vivre au jour le jour pendant les vacances...fuck le cadran, vive la boisson, vive les nuits endiablées et au yâble les horaires!

Bonnes vacances à tous ceux qui le seront bientôt, et merci à vous pour vos encouragements de "début de blog"!

B.

mardi 24 juin 2008

Le jour de la marmotte

C'est comme ça chaque année lors de la Saint-Jean. Chaque fois, je me dis que ça va être différent, qu'il va y avoir moins de BS qui vont roder dans la rue, moins de caves qui hurlent haut et fort à quel point ils vénèrent le Québec, bière à la main. Pourquoi est-ce qu'il faut qu'ils le fassent en ayant l'air d'une bande d'imbéciles avec des chromosomes en moins ? La madame avec son bourrelet roulé en 18 par dessus ses jeans, l'autre épais qui vient me parler à moins de 3 cm de la face avec son haleine de fond de tonne, le jeune qui ne doit pas connaître l'histoire du Québec, mais qui se promène avec sa fleur de lys en paillettes sur son manteau (gelé comme une balle), les clowns avec les casques poilus bleus, ...

Je suis à la veille de changer le nom de la Saint-Jean pour la journée des BS avec encore moins de classe. C'est rendu que je me force pour aimer ça parce qu'il y a trop de caves qui font en sorte que j'en ai presque honte de cette fête nationale. Je généralise, je le sais, mais bon, c'est un autre trait de ma personnalité ça aussi.

V.

Je serai...

J'avais abandonné l'écriture, il y'a des celà des siècles...et puis voilà, l'inspiration revient tranquillement, et le goût surtout, impressionnée que je suis par tous ces blogueurs capable de mettre des anecdotes du quotidien en mots...

Je serai donc la partie blonde de ce blog. Je serai la naïve, celle à qui ont peut faire avaler de très gros poissons. Je serai la partie un peu plus modérée que ma consoeur foncée, j'ai mes opinions bien à moi, bien sur, mais j'ai tendance à être davantage dans les tons de gris que dans le "tout blanc ou tout noir". Je serai celle qui osera peut-être pousser parfois l'audace jusqu'à raconter des histoires salées (oui oui!). Fiction ou non? Je serai celle qui pourra aussi être bête et méchante, tout simplement parce que ça m'tente. Je serai la contradictoire, la "pas branchée", celle qui sait pas ce qu'elle veut... Je serai aussi qui rit pour un rien, qui est un bon public pour les niaiseries, et pour en dire aussi...

Et c'est sur ce ton léger, que je vous souhaite la bienvenue sur notre nouveau blog!! Enjoy! (Ah oui, et laissez-nous vos commentaires, on a besoin d'amouuuuur!)
B.

Un entier défaut de fabrication ?

Ayant un surplus de frustration accumulée au cours des années, ce blogue sera une thérapie gratuite pour mes élans de négativisme. Une tête de cochonne sur les épaules, pratiquement certaine que j'ai toujours raison, le chiâlage sous toutes ses formes fait part entière de ma personnalité. La seule façon de ne pas dire ce que je pense, c'est de me mordre les lèvres et d'attendre que ça passe. Je suis connue pour mon langage grossier, mon fort caractère et pour mon impatience dont les limites sont rapidement atteintes.

Malgré ces défauts assez flagrants, je suis tout de même une fille qui s'attache rapidement aux autres et qui sait se montrer polie et douce parfois. À la différence des limites de mon impatience, je n'en possède aucune pour ce qui est de donner aux autres. C'est naturel et j'aime le faire. Aimant faire la fête, rire, boire, dormir, chanter (bien que le son sortant de ma bouche ne soit pas à la hauteur de mes espérances), je suis une fille qui aime être entourée.

Vous apprendrez, au fil des messages qui suivront, à découvrir les élans d'une fille célibataire indépendante, d'une pauvre femme dont les SPM sont plus puissants que la normale, une travailleuse qui n'aime pas trop ce qu'elle fait et finalement, ...quelqu'un d'attachant...

Veronica